Scénographie : Spectaculaires, les Allumeurs d’images – Franck Marty et Benoît Quero

« Et si on rallumait la Lumière… »

« Voyage dans les médias » : sublimation de l’architecture par des univers graphiques à base de lettrage, de notes de musique, de circuits informatiques, de dessins, d’écriture, d’images, de chiffres... A l’heure ou la médiathèque commence sa nuit et s’apprête à rejoindre la lune, un drôle de cirque se met en place au cœur de l’Apostrophe…
Au top de la régie, l’édifice et ses illustres résidents reprennent soudainement vie et nous embarquent pour un voyage dans le temps… médiatique !


L'histoire de la médiathèque l'Apostrophe :

Construite entre 1923 et 1927 par Raoul Brandon, réhabilitée par Paul Chemetov, la médiathèque « l’Apostrophe » se situe dans l’ancienne Poste de Chartres. Monument historique depuis 1994, un rameau d’olivier et le « pax » inscrits au-dessus de l’entrée du bâtiment invitent à méditer sur la paix.

Reconnu depuis de nombreuses années comme pièce maîtresse de l’architecture urbaine chartraine, l’édifice, de style néo-gothique, et labellisé en juin 2016 « Patrimoine du XXe siècle », et est composé d’un beffroi à horloge avec ses encorbellements mais surtout d’une imposante rotonde dominant la place des Épars. La référence à la Cathédrale est indéniable : le vocabulaire architectural alors en vogue à Paris (motifs végétaux...) a été abandonné pour laisser la place à profusion de rappels du style gothique flamboyant tels qu’on peut les voir au clocher nord de la Cathédrale, comme un hommage de Raoul Brandon à Jehan de Beauce. Au niveau de la façade, Raoul Brandon fait œuvre d’imagier en intégrant une série de mosaïques qui constituent une sorte de poème à la communication glorifiée.